| | | « Début d’après – midi sportive » |  |
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| Sujet: « Début d’après – midi sportive »  Jeu 11 Déc - 22:07 | |
| Carmen 
Expiration, inspiration, expiration, inspiration. J’essayais de ne pas avoir de pointe de coté, je courrais depuis au moins une demi-heure dans ce parc. Comment s’appelle – t – il déjà ? Ah oui … Le parc Brighton. C’est marrant, c’est un endroit qui me rappel étrangement ma sœur. Vous allez peut – être rire, mais c’est vrai. Un léger sourire aux lèvres, je me sentais revivre et paisible. Une bouteille à la main, je commençai à devenir lasse de ma course. Pourtant j’en avais besoin. C’est une sorte de manière de me décontracté de tous les soucis. Bon, soyons un peu positif. Pour le moment j’en ai pas encore eu et touchons du bois et que la force soit avec moi x). Tout en réfléchissant à ces sujets bien philosophiques, je ne me rendais pas compte que toutes les filles du parc me suivaient du regard. J’ai haussé les épaules et j’ai roulé des yeux. Mon dieu, que ça peut être cruche les filles, surtout ce genre de nunuches là. C'est-à-dire : maquillé à crever, les lèvres en canard WC et la coiffure qui resterait en même posture même si un ouragan passait dessous.
J’en riais presque intérieurement, elles étaient idiotes. Je suis pas un mec qui court après les filles, ni un salaud qui n’attend qu’une chose. J’ai regardé ma montre : 11H59. Mmh. Il était temps que je retourne à l’appartement pour essayer de me cuisiner un truc sans le faire brûler. Mais avant, profitons du moment présent. Il y avait un petit banc vert juste en face d’un lac avec une fontaine au milieu. Je me suis assis, décontracté buvant un peu de ma bouteille d’eau. Je pris une grande bouffée d’air et un énorme soupir sortit. Le soleil avait difficile de sortir le bout de son nez et la soirée allait être assez froide. |
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| | Sujet: Re: « Début d’après – midi sportive » Sam 13 Déc - 17:38 | |
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Flânant près d'un petit coin isolé où une bande de gamins en bas-âge jouaient au bac à sable, Carmen les observait sans véritablement les voir. Au loin, elle entendait leur cris, leur rires espiègles & imaginaient distraitement leur sourires goguenards & leur moues capricieuses, mais elle n'y pensait pas directement. Elle avait envie de monter à cheval. Non, pire que cela, elle avait ... désespérément besoin de monter à cheval.
C'était comme une drogue, elle ne pouvait pas s'en passer. Dans la demeure de ses parents, ils possédaient un mini-ranch avec une vingtaine d'équidés, et chaque fois qu'elle en avait la possibilité, elle s'y réfugiait pour monter Esperanza, sa jument.
Elle était venue ici pour espérer échapper aux tensions familiales, et bien entendu se forger son avenir personnel, mais depuis quelques jours, elle n'était plus certaine de rien. Ses plus proches amis étaient partis chacun de leur côté, tout comme elle, si bien qu'elle se sentait par moments comme une enfant lâchement abandonnée ..
" File-moi ton sac ! "
Carmen ouvrit de grands yeux de chouette et par pur reflexe, colla son sac-à-main contre son ventre. Face à elle, un homme d'une quarantaine d'années, les cheveux hirsutes et empestant l'alcool la menaçait avec sa machoire de pit-bull. Dans sa main, étincellant, un canif pointé en direction de son ventre était là pour la dissuader de se débattre ... ou pire songea t-elle en se mordant la joue.
" Ecoutez, on peut peut-être s'arranger, n ... ?! "
Carmen s'était efforcée de prendre la voix la plus douce possible, et surtout la plus sereine.
Mais sa tentative de le calmer échoua. Pire encore, elle aggrava la situation.
" Tu veux vraiment que je te coupe en deux, ou quoi ? "
Merde. La jeune femme fit non de la tête.
Au même moment, il y eut un craquement dans les fourrés et l'homme paniqua de façon inévitable. Carmen vit son bras s'élever dans un mouvement d'élan et, le coeur battant, ferma les yeux.
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| | Sujet: Re: « Début d’après – midi sportive » Dim 14 Déc - 14:08 | |
| Le soleil commençait à bien taper et Matth n’avait plus la grande envie de rester à poireauter sur un banc vert. En réalité, il avait trop la gêne x). Il y avait une bande de … d’adolescentes dégénérées qui s’étaient mise autour de lui, comme si de rien était. Il y en avait même une qui s’était assise sur le banc, demandant son nom. Il répondit en toute franchise, mais au fond de lui, c’était l’horreur assuré. Il était en train de se faire dragué par des collégiennes. Au secours ! Il se leva, les saluant de la main et elles commencèrent à rire et à lui lancer des regards que Matth ne préfère pas se souvenir. Alors tout bêtement, il continua sa course. Il respirait bien à fond, regardant les petits enfants se bagarrer pour une pelle ou un seau dans le bac à sable. Des petites filles qui se tordaient de rire, parce qu’une amie était tombé après le toboggan. Le jeune homme riait de voir tout ces rejetons de tordre et se marrer à s’en pêter les cordes vocales.
S’éloignant de ce monde de fou, Matth commençait à avoir la bouche assez sèche. C’est à ce moment qu’il se rendit compte qu’il n’avait plus sa bouteille d’eau. Quel con. Il s’est arrêté, jurant sur lui – même. Il refit demi – tour. Malheureusement, ayant la tête un peu en pétard, il s’est trompé de chemin. Matth s’en est rendu compte quand il ne passa pas devant le bac à sable et le toboggan. Oups … Alors il s’aventura dans les profondeurs du parc. Il remarqua que cette partie du parc n’était pas vraiment beaucoup visité. Tant mieux, il avait besoin de calme. Puis, au loin il aperçut une jolie demoiselle et un homme âgé d’une bonne quarantaine. Il était assez perplexe, surtout quand l’homme haussa la voie. C’est à ce moment que j’ai aperçut une lame brillante au soleil. A pas de loup, je me suis derrière l’homme et j’ai stopper sa main avant qu’elle ne percute le visage de la jeune fille. Comme quoi, les années de jiujitsu auront servit à quelque chose. Le prenant avec beaucoup de précautions, je tordais son poignet et lui tenait la main qui tenait le couteau. « On t’as pas appris qu’on ne devait pas frappé les filles, même avec une rose ? » Matth le propulsa plus loin, le regard sérieux. Il avait fait tomber son canif un peu plus loin. Il était désarmé. Matth prit son portable et fit mine de composé le numéro de la police. Le clochard, apeuré prit la fuite.
Matth se retourna, un peu essoufflé de cette bagarre improvisé. « Ca va, vous n’avez rien ? » demanda – t – il sur un ton très compatissant. |
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