Qu'est-ce que je suis devenue ? '''

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Premier message réservé. LL

" L'aiguille déchire une prise
La vieille piqûre familière
Essayer de le tuer au loin
Mais je me rappelle de tout "
Hurt, Johnny Cash.

.
La clope au bec, je navigue entre les passants, pour enfin venir posée mes fesses cacher par une simple jupe sur un banc vide. Je resserre mes genoux et m’appuie mes deux coudes sur mes cuisses, ma tête maquiller entre mes mains. Je souffle. J’observe la fumée grise qui s’évapore dans l’air, mon nuage sombre, provenant de ma golden, cela m’amuse bêtement : je souris. Les gens passent, les gens courent, les gens rigolent, les gens pleurent, les gens restent neutres. Dans ce vulgaire troupeau de personne, j’y regroupais les points de la liste, qui me prouve clairement : l’humain est bête.
Ma main passe dans mes cheveux, sur mon visage, sur ma cuisse, sur le banc, dans mon sac, elle parcours, elle s’occupe, le temps me parait moins long quand j’allume et enfile les écouteurs de mon Ipod. Hurt, de Johnny Cash. Je savoure la mélodie, je savoure la voix, les larmes me monte, et je pleure tel une gamine sur mon banc morbide. Mes lèvre dessine chaque une des paroles de la chanson, mes aucun son n’en sort, un chant non sonore. Mon mascara noir coule de sous mes yeux, les gens me dévisagent, mes quesque je m’en fous. Le dernier accord de guitare se fit entendre, j’éteins l’engin. J’avais juste besoin de sa, pleurer un bon coud, pleurer pour quelque chose de réel.
Je me lève sur mes deux jambes bien trop fine, je m’attache les cheveux en une queue de cheval mal faîte, une coiffure de dépraver. Et je pars, j’avance, une démarche naturellement violente et sulfureuse, les gens me regardent, je ne réponds pas à leurs sourires hypocrites mais polis.

Les minutes c’étaient méchamment écroulés, et je me réveille, la tête appuyée contre une cuvette, je me sens légère et joyeuse, je renverse dans la toilette le reste de la poudre blanche et me dépoudre le nez, je m’enfuie et marche, court. Je bouscule les passants, et devant le bâtiment qui me servira de domicile, je fouine dans mes poches, je cherche difficilement, mes clefs que j’ai eues il y a peine quelques heures. Je monte les escaliers, je ne suis jamais rassurée dans les ascenseurs. Une phobie à l’allure marrante mais dramatique pour ma part. Je cherche le numéro de mon appartement, j’ouvre la porte grâce à la clef, et admire mes baguages que j’avais lâchement balançais sur mon lit. Je n’ai presque rien, juste quelques fringues, affaires de toilettes, et quelque accessoire pratique pour la vie de tous les jours. J’ai quitter Paris bien trop vite me dit-je a cette instant. Je me laisse glissais contre mon mur, la porte grande ouverte, j’attend, que l’effet de ma poudre magique passe.
Soudain, je courus, vidée ma valise.

" Il est ou ! "

Hurlai-je dans l’appartement, cette courte phrase fut prononcée plus d’une dizaine fois de ma part, je retournai mes baguages, pour enfin y mettre les mains dessus. Mon précieux Cd : The Doors. Priant le sainte esprit, qu’une chaîne soie installé dans la pièce, je l’apperceva, l’observa et enfin trouva le bouton pour pouvoir y mettre mon Cd. « The End. » roulait dans l’appartement, d’un volume bien trop fort pour les voisins.

Des affaires en paguaille, une chanson magnifique a volume puissant, une jeune femme brune allongée sur son nouveau lit, lisant un livre d’Oscar Wilde, la porte grande ouverte.
Une nouvelle vie, qui commence comme elle n’aurait pas dus.

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Trop belle chanson (L)

STRANGE DAYS.

"Les jours étranges nous ont découverts,
Les jours étranges ont retrouvé notre trace,
Ils vont anéantir nos joies les plus simples,
Il nous faudra continuer à jouer ou trouver une nouvelle ville.

Des yeux étranges emplissent d'étranges pièces,
Des voix signaleront leur fin fatigué,
L'hôtesse sourit, le péché fait dormir ses hôtes,
Écoute-moi parler du péché et tu sais que c'est bien ça.

Les jours étranges nous ont retrouvés
Et au fil de leurs étranges heures nous languissons
Seuls, corps égarés, souvenirs abusés,
Comme nous passons du jour à une étrange nuit de pierre."

L'hiver approchait à grands pas, et Raphaël en avait conscience. Lui, étranger. Il ne connaissait rien, et pourtant pensait tout savoir. La vie lui paraissait si simple, le lendemain était pour lui un jour totalement différent. Il se fichait bien du regard des gens. Pourtant, contre toute attente, il s'habillait ' à la mode ', comme on dit en France. Des vêtements de marques sans qu'il ne soit bourge, des vêtements agréables à porter sans qu'ils ne soient bouffants. Raphaël marchait d'un pas actif, vif en direction du parc. Il avait trouvé un appartement fort acceptable à Eden Park, et comptait profiter du parc juste à côté. Cependant, venant d'emménager, et n'ayant plus l'argent déversé par ses parents, il vivait en collocation. Avec qui ? Il ne le savait pas lui même. Mais il ne s'en préoccupait pas - enfin, pas encore. Ses pas se succédaient, pour qu'enfin il atteigne un petit banc marron. Il était taggué, il était vieux, il était bancal et fissuré, mais il avait terriblement envie de s'assoir et de souffler un peu. Les gens passaient, lui jetait un regard jaloux et envieux de la part des hommes laids ou vieux, ou un regard accrocheur auprès des hommes. Raph' se regardait rarement dans le miroir pour se recoiffer ou pour s'habiller. Il ne passe pas, contrairement aux ' tapettes ' en tout genre, des heures à se préparer. Un pantalon, des chaussures, un t shirt et une veste cuir; son quotidien. Son briquet dans une poche, avec son paquet de cigarettes, souvent vide; dans l'autre, son portable, son iPod, et un préservatif. Ce n'était pas en vue de l'utiliser, mais il traînait là depuis si longtemps ...

Le vent soufflait dans ses oreilles alors qu'il écoutait tour à tour les Doors, les Rolling Stones, les Beatles, Serge Gainsbourg, et puis les Kooks, les Virgins, les Hives. Ces chansons lui procuraient un plaisir indescriptible. Il appréciait être seul, par moment, à écouter ce style de musique. La fumée blanche s'échappait de ses lèvres rougies par le froid. Il était encore tôt, environ onze heures du matin, mais Raphaël était levé, dehors, une clope dans la main droite, son baladeur dans la main gauche. Puis son stock de musique ' épuisé ' - enfin, il était lassé - le jeune homme se leva, décrocha ses écouteurs et partit en direction de son appartement. Ses affaires devaient encore traîner sur son lit, voire même sous son lit. Sa colocataire, si elle était déjà là, n'en croirait pas ses yeux. Raphaël sourit légèrement, amusé, puis s'aventura dans l'ascenseur. Non, il n'avait pas la ' phobie des ascenseurs ' ni la claustrophobie. Mais il respectait tout le monde, de toute façon.

Alors qu'il allait franchir le seuil de sa chambre, il entendit à quelques portes de là une musique attirante. Cette chanson, il la connaissait. Très bien même. Il reprit ses clés et remit son rangement à plus tard, intrigué. Sa curiosité le perdrait, un jour. Mais pas ce jour là. Raphaël ne voulut pas briser l'ambiance, et il se contenta d'attendre près de la porte de cette chambre attrayante, tant par la musique que par tout ce mystère. Qui était à l'intérieur, et que faisait-il ?

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" Journée de la pleine lune
Au sommet de la dune
A caresser de loin ton chien "
Bouquet de nerf, Noir Desir.

J’apprécier mon livre, les pages passèrent rapidement, mes yeux tournés sur les lettres. Je le balance sur le bord mon lit et me leva de mon confort. D’un geste fin je détache mon chou-chou qui était noué dans mes cheveux bruns, ma crinière tombe en paguaille sur mes épaules creuse, j’avance, dans mon appartement. Je danse et bouge mes bras étrangement, la musique est divine, je repense à la beauté de Jim Morrison avant qu’ils deviennent gras et laid, avant sa mort. Mon fantasme, sur, je coucherais avec lui en enfer. Qui dirait non ? Une femme de mauvais goût. Je me suis toujours permis de jugée une femme par son style de mec, pour moi cela est primordial. Je préfère un rockeur drogué et insociable, plutôt qu’un play boy draguer et riche. Je cours vers ma salle de bain bleue et j’enfouis mon corps maigre, l’eau chaude me brûle le dos, mais cela est bon.
Ma douche terminer, j’enroule une serviette autour de ma silhouette et la noue au dessus de ma poitrine. J’ébouriffe mes cheveux de mes doigts, et chantonne l’air de « Hello, I love you » des Doors, mon précieux Cd roule encore et roulera toujours.
Une ombre masculine se dessinait sur le coin de ma porte, surprise et curieuse, je m’aventure dans le couloir en simple serviette. Un jeune homme, charmant y était, sûrement attiré par la voie de Jim Morrison.

" Fanatique des Doors ? "

Lui dit-je nonchalamment. Pas de sourire, pas de flamme dans le regard, juste un air vide sur le visage, tel un fantôme.
Quand alors, il tourne sa jolie figure, je reconnue ce visage, un de mes amants, comment s’appelait-il ? Je ne c’est pas.
Je me souviens juste d’un détail, sa puissante libido. Cela me fit pouffer de rire, et je riais à grand éclat en face de lui qui ne comprenait pas mon comportement. Peu importe. Je me glisse contre ma porte et rentre dans mon minuscule salon mais convenable et l’invite a rentré.

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HELLO, I LOVE YOU.

Hello, I love you; won’t you tell me your name ?
Hello, I love you; let me jump in your game.

Sidewalk crouches at her feet
Like a dog that begs for something sweet
Do you hope to make her see, you fool ?
Do you hope to pluck this dusky jewel ?

Cette musique tantôt acoustique, tantôt électrique se répétait dans ses oreilles. Raphaël, pensif, rêvassait alors qu'il écoutait de loin les Doors qui tournaient en boucle. Certainement un vieux vinyle; le son était parfait, et les chansons inédites. Il se surprit à apprécier d'avance la personne qui écoutait ce genre de chansons. C'était magnifique, sublime, splendide. Et Raph' appréciait plus que tout - enfin, plus que beaucoup de choses - le rock. Les paroles étaient, sans être trop profondes, parfaitement justes. Raphaël ne trouvait pas les mots; il se taisait, assis dans le couloir, ses doigts tapotant le rythme sur ses genoux. Au bout de dix minutes, toujours seul dans le grand hall, il dansait le rock, parfois en imitant le guitariste ou le chanteur. Il connaissait les paroles par coeur. Et alors que les gens passaient, il ne s'arrêtait pas; il n'avait pas honte de s'exprimer publiquement. Les plus idiots pouffaient de rire, les autres lui lançaient des regards étonnés, un sourire au coin des lèvres, tout en restants polis. Le jeune homme attendait patiemment la fin du disque - ou plutôt, il la redoutait. Ce moment était magique pour lui. Et à fond dedans, il jouait parfaitement le rôle. Il était d'ailleurs bon comédien :p

Enfin, l'inconnu qui écoutait depuis maintenant un quart d'heure cette musique à fond se dévoila. Une jolie jeune fille, d'un naturel très beau. Un éclat de beauté, même. Le mascara qui lui avait coulé des yeux, après qu'elle eut pleuré, avait presque disparu. Les chevaux mouillés, en désordre, et la serviette enroulée autour d'elle lui donnait un air de gamine insouciante; irrésistible, et adorable. Soudain, il se souvint de leur 'nuit' passée ensemble. Humpf. C'était un peu bizarre de se retrouver face à elle, d'ailleurs il devrait lui faire face tous les matins; c'était sa voisine de palier. Mais Raphaël faisait toujours son 'karaoké'. Et alors qu'elle était sur le paillasson de sa chambre, Raphaël lui glissa à l'oreille, en même temps que les paroles des Doors; 'hello i love you' :
" Hello, i love you, won't you tell me your name? Hello, i love you, let me jump in your game. "
Phrase à double sens, en vérité. Il lui chantait d'un côté la chanson, et de l'autre lui demandait son prénom, en la priant de le laisser entrer chez elle. Plus on est de fous, plus on rit. Et puis, ils avaient déjà couché ensemble; quoi de pire ? :p
Elle riait. Clara, Charlotte, Charlie ... ? il ne savait plus. Tout se bousculait dans sa tête. La jeune fille le laissa entrer. Il déposa un baiser sur son front puis valsa vers le CD qui passait. Il continua de danser un moment, un large sourire aux lèvres, éclatant de rire par moment. Il ne s'était jamais senti aussi libéré :p

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J'adore, j'adore simplement ta réponce I love you

" Qu'est-ce qu'ils sont en train de faire dans la maison d'Hyacinthe ? x2
Remercier les lions en ce jour
J'ai besoin d'un nouvel ami qui ne m'embête pas
J'ai besoin d'un nouvel ami qui ne me tourmente pas
J'ai besoin de quelqu"un qui n'a pas besoin de moi
Je vois que la salle de bain est claire
Je pense que quelqu'un approche
J'suis sûr que quelqu'un me suis, oh ouais
Pourquoi balances-tu le valet de coeur ? x2
C'était la seule carte dans la table de jeu que j'ai mise
Et je le dirais encore, j'ai besoin d'un nouvel ami "
Hyacinth House, The Doors.

Il rentra comme un jeune fou, en dansant, quesque je pouvais apprécier ce genre de gens, qui s’en foutait littéralement du regard des autres. Je lui chantai simplement la phrase qui en suivit la sienne, Hello I love you des Doors, une de mes chansons préférer. Je ne pris pas le soin de lui dire mon nom, plus tard, plus tard. J’aimais qu’on garde un mystère sur ma personne. Cela me fit rire, alors je lui baisai la joue. Je le joignis dans sa danse, le disque passait, je rigoler. Au bout d’un court moment, ma légère serviette blanche commencer a me gêner, foutue serviette. Ho nan, je n’allais pas l’enlever tel une prostitué, mais lui dit de m’attendre, et courue vers ma chambre enfilé un short couleur jean, un haut long a carreau, mes bottine marron plate, je me regarde dans le miroir, sa ira bien.
Je ressortir de ce qui pouvait me servir de chambre, habillé, pas maquiller, pas coiffer. Le minimum me suffisait largement. Je claque la porte et lui demanda si il voulais une bière, bien sur qu’il en voulait une. Je pose une claque sur mon front, mon frigo était glacial mais surtout vide.

" Que je suis bête, j’ai rien encore dans mon frigo. "

Je lui dis doucement au coin de son oreille que je n’avais pas de boisson.
Ho qu’importe, j’éviterais d’être soul ce soir. J’augmente le volume de la chaîne, plus les chansons s’écoulaient, plus je savourer chacune l’une d’elle, nous nous étions pas dit grande chose, on dansaient juste comme deux jeune gamins. Ce que nous sommes après tout.
Je n’arrivais pas a me souvenir, de son nom, par contre tout ce qui pouvais être détail de notre nuit, cela était resté encrée dans mon cerveau. Cela me faisais rire quand je le regardée et y penser. Après tout. Je ne pensée plus a rien a présent. Parfois je regarder le jeune homme, il était franchement beau. Une beauté presque troublante, ses fossettes je les adorais.

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Et moi alors

BREAK ON THROUGH TO THE OTHER SIDE.

La musique tonnait toujours à fond dans l'appartement, comme dans les oreilles du jeune homme. Ses cheveux ébouriffés, il dansait comme un fou, ou plutôt il faisait n'importe quoi. Mais pourtant, sur cette musique, cela passait très bien; on aurait presque dit un professionnel. Ses mouvements s'accordaient parfaitement avec la chanson qui résonnait dans toute la pièce, pourtant assez large. Les voisins devaient souffrir du bruit ... mais de toute façon il ne les entendait pas. À vrai dire, il se sentait totalement libre de tout, aucun danger, aucun souci. Aucun complexe, aucune honte. C'était un moment formidable, dans cette société où tout peut être surveillé. Les chansons défilaient à un rythme qui lui semblait trop rapide. Raphaël 'chantait' à sa manière chacune des chansons, ou simplement faisait l'air de celle qui passait. En fait, il s'amusait comme un fou. Et à cela s'ajoutait cette ... 'inconnue', qui l'invitait à sa joindre à elle. Sa serviette toujours autour de la poitrine, elle riait aux éclats, non pas moqueuse; c'était un rire sincère. Puis elle se joignait à lui, dansait comme lui, jusqu'à ce qu'elle disparaisse, le laissant seul pendant quelques secondes. Elle revenait, 'habillée' d'un simple short et d'un t shirt. De toute façon, Raphaël aimait la simplicité.
Tandis que 'Clara-Charlotte-Charlie' lui proposait à boire et qu'il acquiesçait, il observait la chambre. Elle était décorée simplement mais c'était charmant et cela reflétait parfaitement sa personnalité, bien qu'il ne la connaissait qu'un tout petit peu. Simplement une partie infime d'elle même ... qu'il appréciait déjà :p Bangkok ne faisait que le rendre heureux, depuis qu'il était arrivé. Le son s'engouffrait toujours dans ses oreilles, alors qu'elle l'avertissait de son 'frigo vide'. Il lui sourit, puis l'invita à danser. Tant pis pour les boissons; il n'en avait aucunement besoin pour danser, de toute façon. Ni pour s'amuser.

À chacun de ses sourires, ses fossettes apparaissaient, une seconde ou deux. Lors des rires fous qui le prenaient, elles duraient plus longtemps. Cela avait toujours plu à tout le monde; deux petites fossettes qui renforçaient l'innocence et la naïveté du personnage. Et pourtant il n'était ni naïf ni innocent. Mais se faire passer comme ne lui déplaisait pas. Son corps se mouvait dans le rythme, mais soudain il baissa le volume de quelques niveaux, histoire de s'entendre parler. Car cela faisait environ une demi heure voire plus qu'il dansait sans relâche. Raph' s'écroula sur le lit, en chantonnant toujours les chansons, ses chaussures aux pieds. Une belle journée; une belle soirée.

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" Il y a un tueur sur la route, son cerveau se convulse comme un crapaud.
Prenez de longues vacances, laisser jouer vos enfants.
Si vous emmenez cette homme, la gentille famille mourra.
Un tueur sur la route?
Petite fille, tu dois aimer ton homme. "
Riders on the storm, The Doors.

Je m’amuser. Cela faisait bien trop longtemps que je n’avez plus autant ris. Vêtue de la tenue la plus simple possible, ma tenue pourtant préférée. Un peu de simplicité dans ce monde bien trop compliqué. Je me fiche de tout, je danse, ou essaye, au final sa ne ressemble pas a grand-chose, qu’importe. Je chante, je cris plutôt même. J’ai beau crier on ne m’entend pas la musique est bien trop forte. Cela m’amuse, je réessaye de plus belle. Je n’eu a peine le temps de lui dire que mon frigo était tristement vide, qu’il m’emporta et re plongea dans ma folie. C’est sa qui est bon. Pourvoir hurler, danser, apprécier.

Jeune homme en face de moi, je n’est toujours pas retrouver son prénom, cela m’intrigue. Je sens la musique je baisser, j’affiche un grand sourire, un peu de discutions. Je suis essoufflée, j’ai les cheveux qui collent, donc je suis bien. Je tiens encore sur mes jambes, jambe qui tremblent. Un manque de cocaïne. J’essaye de ne pas y penser. Cette poudre blanche me gâcherais encore mon bonheur, alors je me gratte le coud et le regarde sauter sur mon lit. Il était affalé, sur un tas de Cd, de fringues, d’objet en tout genre, mon lit ne ressembler plus vraiment un lit. Une montagne de bordel. Je m’en fou, comme je m’en fou de tout, sa toujours était comme sa. Ma mère ne supporter pas cela, ce vicieux air –jemenfoutiste- sur ma gueule de droguer, elle le haïssait. Donc, moi j’aime. Je me jette alors à mon tour sur le lit, je lève mes deux jambes et me caresse les chevilles à l’aide d’un pied. Mes bras allongés face a moi, ma tête entre je le regarde et pouf de rire. Je chantonne moi aussi un air des Doors, toujours un air des Doors, une drogue plus a proprement dit. Trifouillant mes cheveux de mes ma main droite, je me décide a entamer une conversation sérieuse, ou du moins presque.

" Alors, Monsieur, n’aimerais pas s’installer plus de quelques mois dans une ville ? "

Une question bête, une question qui m’est venue comme sa, car j’ai envie de savoir tout de même. Je fais la même chose, et je n’est jamais sus pourquoi. Peut être un besoin de liberté ?

Invité

<3

RIDERS ON THE STORM.

Girl ya gotta love your man
Girl ya gotta love your man
Take him by the hand,
Make him understand.
The world on you depends.
Our life will never end.

Elle criait, elle hurlait, elle dansait, elle fait tout et n'importe quoi. Et Raphaël souriait, rigolait, s'esclaffait lui aussi, de se voir danser ainsi, de la voir danser ainsi. Mais la fatigue arrivait; non pas le manque de 'drogue' comme cette 'inconnue', non, c'était un homme clean. Il n'aimait pas la drogue. De toute façon il n'en avait jamais eu besoin. Et même s'il avait essayé, il avait très vite arrêté. Alors il hurlait lui aussi, moins fort peut être que la jeune fille, mais il s'y donnait à fond et à coeur joie. La musique tintait toujours dans ses oreilles, mais il sentait ses jambes fléchirent. Il était temps d'arrêter, de souffler un peu.

Raphaël voyait aussi 'Clara-Charlotte-Charlie' faiblir un peu. Ses jambes tremblaient, mais il se doutait de ce qui se passait dans son organisme; elle avait dû prendre un peu de cocaïne ou autre quelques heures auparavant. Voilà peut être ce qui la rendait si joyeuse. Mais au fond de lui, R. se doutait qu'elle était comme ça; marrante, comique, fragile mais toujours prête à rire et à se laisser entraîner. Entraîner ... vers les bonnes ou mauvaises voies possibles. Les deux étaient allongés sur le lit, ou plutôt écroulés, sur un tas de bordel; bouquins, disques, vinyles, culottes en tout genre et autres affaires 'indispensables' à l'inconnue, certainement. Un sourire aux lèvres, il la regardait, face à elle, les yeux dans les yeux. Elle avait de très beaux yeux. Les fossettes de R. avaient disparu, car il souriait 'simplement'; sans forcer. La chanson durait bien 7 minutes, et elle avait un rythme plutôt régulier. Raphaël appréciait particulièrement cette musique où beaucoup d'instruments étaient rassemblés. Il balançait ses genoux d'un côté ou de l'autre en rythme avec l'air de la chanson. Il 'dansait' encore un peu, allongé sur le lit. Leurs cheveux se touchaient, s'effleuraient, se caressaient. Côte à côte; ils étaient adorables. Les éclairs de la chanson étaient à peine audibles, tant le volume avait baissé. Le jeune homme risqua sa main dans les cheveux ébouriffés de C. C., car il était certain que son nom commençait par un C. Il secoua tendrement et délicatement sa chevelure, toujours ce sourire aux lèvres. Ils étaient sobres, cette fois ci.

" Certainement ... " murmura-t-il à son oreille. Oui, il resterait pour quelques mois, voire une année entière. Rien de plus. Il pourrait alors changer de vie, faire de nouvelles rencontres, ou retrouver ceux qu'il croyait perdus, dans une autre ville d'un autre pays. Il n'avait pas enlevé sa main des cheveux de C.

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" Le diable est une femme.
C'est une femme.
Bien je joue mon rôle, chérie.
Elle prends entierement le rôle du rien.

Puis elle se sent comme morte,
A seulement 21 ans.
Puis elle se sent comme morte,
Mais elle a seulement 21 ans.
Elle n'est pas la seule. "
Woman is a devil, The Doors.

Un sourire sur le coin de mes lèvres, j’apprécier le moment. Mes lèvres bougeaient par le son de la musique. Toujours cette musique. Quesque je ferais sans ?
Lui il était a côtés de moi, je pris soin de regarder derrière, les genoux de l’homme sans nom se remuer, cela me fis sourire d’avantage. Tout cela, ces moments me rappelais mon passé, mon abominable passé, bien trop mouvementé a mon goût : Paris.
Les longues soirées ou je marchés accompagné de lui, on buvaient a plus s’arrêter, on se droguer a ne pus pouvoir marchés, on chanter, on danser, les gens nous croyaient fou et nous on se jurés de rester ici. Libre. Mais ma liberté, notre liberté, je les fuis, depuis que notre liberté ce transforma en simplement ma liberté, mais cela était moins drôle, moins passionner. Il finis sa vie sur une overdose. Une condition qui me pousser a migrés loin des souvenirs. Du jour au lendemain, je n’ai presque rien pris, je partis, je m’enfuis. Rien que de repensés a son beau visage, une simple larme coule de mes yeux. Il doit se moquer de moi la ou il est, il doit ce dire « Charlie, pleure, la blague. », il croyait que je n’avez pas de sentiment, que je n’était qu’une traînée, avec qui on pouvait couché comme on veut, sans même offrir d’argent, je n’est jamais rien était de plus que la bonne amie avec qui il prenait du plaisir. Je devrait être déjà heureuse d’avoir était sa pour lui. Je n’y pense plus et secoue ma tête pour enfin la reposer doucement. Je sortis de sous mon ventre un vieux Cd des Clash, et le jeta part terre, je n’entendis même pas son atterrissage sur le parquet. Nous, nous regardions, chacun un sourire au coin des lèvres, il avait de beau yeux, magnifique même. Je me sentais presque gêner, donc je tourne la tête. Mais rien ne bien passionnant de ce côtés la a par, un mur, alors je retourne la tête.
Sa main dans mes cheveux, je souris et me mord la lèvre, un tic habituel, un mauvais tic selon ma chère mère. Je m’approche et lui dit au coin de l’oreille doucement.

" Peut être, que nous, nous reverrions-nous dans un autre état. "

Je souris, et lui pose un simple baisé sur la joue. Il n'avait pas enlever sa main de mes cheveux .

Invité

(L)

LOUIS XIV
It's the girl that makes him happy.

La musique ne s'arrêtait plus. C'était peut être une drogue. Et pourtant Raphaël s'en était passé depuis si longtemps. Ces chansons, cet album, ces vinyles; tout cela lui rappelait ces jours 'étranges' où elle et lui étaient 'ensembles'. Le temps d'une nuit, ou deux tout au plus. Mais cela avait suffi pour lui à s'attacher à cette étrange personne, aussi sympathique soit elle. Très attirante, peut être, tout simplement. Raphaël n'en pouvait plus de l'admirer de plus en plus, à mesure qu'il la dévisageait, il lui trouvait un autre détail craquant. Non il n'était pas pervers et farfelu, mais cela lui procurait du 'plaisir des yeux'. Et R., aux côtés de cette jolie fille dont il ne pouvait se rappeler son nom, se sentait étrangement libre, et un peu fou aussi. Les éclairs de 'Riders on the storm' retentissaient; il en avait des frissons.
Ils étaient collés l'un à l'autre, sur le lit de la demoiselle, et Raphaël avait délicatement plongé sa main dans les cheveux de l'inconnue. Définitivement, cela lui rappelait le 'bon vieux temps'. Mais était-ce un bon temps ? Il n'en savait rien. Il ne regrettait rien. Ni le passé, ni ses actes. Il était comme ça; s'il avait agi de la sorte pour telle ou telle chose, il l'assumait. Tant pis pour lui. Il ne remettrait pas la faute sur les autres; jamais.

Comment savait-il qu'elle pensait à quelqu'un ? Seulement par son air un peu perdu et nostalgique, les yeux brillants. Un être cher, assurément. Mais déjà elle sortait un disque des Clash, pour changer un peu. Quoique cela restait dans le même style. Mais Raphaël aimait ce genre de musique. C'était, en fait, tout à fait lui. Alors qu'il s'attendait à ce qu'elle le mette, elle le jeta par terre. Heumpf. Sûrement énervée, à force de repenser à des souvenirs ... lointains. Le sourire de R. n'avait pas disparu, mais il enleva sa main doucement. " C'est à dire ? " demanda-t-il avec intérêt. À vrai dire, il n'avait pas bien saisi ce qu'elle insinuait par là. Et la musique passait toujours, en boucle, encore et encore.

Invité

" Ici vient encore une fois Johnny Yen avec la liqueur et les drogues et une machine en chair, il va faire un autre strip-tease. "
Lust for life, Iggy pop.

Déstabiliser. Elle ne savait plus quoi penser, plus quoi faire. Sa fragilité était présente, elle n’aimait pas sa. Elle qui doit se couvrir sous une carapace de femme agressive. Elle bougeait ses fins doigts, dans un rythme agaçant et nerveux, comme sous tension, elle avait peur, peur qu’il remarque son état. Effrayée par les questions qui se rapporte a son passé, elle les a toujours évitée, de manière débile ou non. Ce qui est sur, c’est qu’elle n’a jamais répondus.

Dans un geste plein de souplesse, mais qui incarner tout l’inverse de la grâce, la jeune brune se releve doucement, a genoux sur le matelas, elle ébouriffe ses boucles marrons, et s’enfuit du lit. Elle marche dans son appartement, d’un pas si léger que même un chien ne l’entendrait pas. Elle fouine, cherche, tout en grognant contre son sens du rangement, plutôt catastrophique. Un sourire embellit son joli visage, et elle s’empresse de mettre un disque à l’intérieur de sa chaîne. La douce poésie du grand Gainsbourg résonne, elle s’allume une cigarette et s’assoit sur le bord du lit, ne voulant pas enfumer son invité. Elle croise ses jambes. Tout en tournant la tête vers son questionneur, elle lui dit :

" Tu verra bien. "

Une réponse sans sens, sa phrase n’avait ni queue ni tête, il comprendra peut être ou pas, de toute manière comme Charlie affirme, il verra bien.
Sa clope terminée, elle l’écrase comme si ce n’était rien sous sa chaussure et la lance vers un cendrier en verre, loupé, Charlie ne c’est vraiment pas viser.
Elle s’affale comme il y a une bonne trentaine de minutes sur le lit, son corps mince collait à Raphaël. Une banane indescriptible s’affiche sur ses douces lèvres, elle avait enfin trouvée son nom. C’est un beau prénom.
Elle le dévisage, l’admire presque. Les joues de Charlie, rougissent, il la regardait, elle était gênée. C’était comme sa avec elle, elle parait ferme, sans gêne, sans lois, mais rare sont les personnes qui la connaissent sous la Charlie douce et charmante. Tout n’est qu’une question de temps, avec elle. Mais certaines personnes n’y prennent pas le temps, il n’y en a, certes, pas beaucoup.

» { Je suis incorigible o1/o2 ( Scénario )